Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le Journal des Affaires et du Commerce

12 février 2010

Retraites et licenciements

Les relations entre gouvernement et syndicats de fonctionnaires risquent de se tendre encore plus autour de deux dossiers, la future réforme des retraites et un projet de décret sur la mobilité qui introduit une brèche dans la garantie d'emploi dans la Fonction publique.

Ce projet met en musique les principes d'une loi sur la mobilité des fonctionnaires votée l'été dernier.

« Le fonctionnaire dont l’emploi a vocation à être supprimé » peut « être placé en réorientation professionnelle », prévoit l’article 2 du texte. Dans un second temps, ce fonctionnaire « peut être licencié » après trois refus d’affectation, prévoit l’article 10.

Une telle réforme risque d’affecter leur mission de « neutralité et d’impartialité », a jugé, le 2 février, sur Europe 1 le secrétaire général des fonctionnaires CGT, Jean-Marc Canon.

Si le fonctionnaire est « corvéable à merci, si demain il peut être licencié », « comment pourra-t-il s’opposer à des actes éventuellement délictueux de son employeur public ? », s’est-il demandé, en prenant l’exemple d’un maire qui voudrait « favoriser une association, en dépit du bon sens ».
Le ministre de la Fonction publique Eric Woerth a jugé ce changement « profondément normal » mardi sur France Info, en affirmant que les emplois proposés à un fonctionnaire dont le poste est supprimé tiennent « compte de ses capacités, de sa formation, de ses contraintes familiales ou de contraintes géographiques ».Si, pour la troisième fois, « la personne refuse, c’est qu’au fond, elle n’a plus envie de travailler dans l’administration » et il n’y a « pas de raison que l’administration continue à ce moment-là à payer », a-t-il jugé.L’entourage du ministre a rappelé que le projet de décret, présenté le 11 février au Conseil supérieur de la Fonction publique d’Etat, « ne concernera que la fonction publique d’Etat ».

« Jusqu’ici, les changements d’affectation imposés passaient par une commission administrative paritaire (CAP).

Là, il n’y aura plus aucune discussion, plus aucune transparence, tout se fera de gré à gré », dans le bureau du supérieur hiérarchique, a déploré Anne Balthazar (FO).

Le projet de décret prévoit un passage en CAP lors du licenciement mais pas pour la mise en « réorientation », faisant craindre à FO l’apparition d’une « nouvelle catégorie de fonctionnaires », à « épée de Damoclès au dessus de la tête ».Ce texte « très lourd », « dangereux pour la carrière des fonctionnaires », a été rédigé « sans concertation » a déclaré Brigitte Jumel (CFDT), qui se joindra à une intersyndicale le 8 février, alors qu’elle n’avait pas appelé à la manifestation du 21 janvier contre les réductions d’effectifs.
Inquiétude sur les retraites.

Autre motif d’inquiétude, le risque de voir, dans le cadre de la réforme globale des retraites à laquelle va s’atteler le gouvernement cette année, la pension des fonctionnaires calculée sur les 25 meilleures années, comme dans le privé, au lieu des six derniers mois.

« Aucune question n’est taboue. Celle de la pension sur les six derniers mois de salaire dans la fonction publique se pose évidemment », a déclaré samedi 29 janvier au Figaro le premier ministre François Fillon. Mais, a-t-il ajouté, il faut tenir compte « du fait que les primes ne sont pas intégrées dans le calcul » des pensions.
« Le gouvernement veut remettre en cause les retraites et pensions de tous les salariés » et « prétend dissimuler ses objectifs par le tintamarre médiatique autour de l’égalité de traitement entre fonctionnaires et salariés du privé », a réagi FO dans un communiqué le 2 février.

La FSU a pour sa part estimé qu’une harmonisation entre les secteurs public et privé, « n’a de sens qu’en terme d’objectifs communs.

Publicité
Publicité
12 février 2010

Les commerces en faillite dans les Bouches du Rhône

Depuis le mois de novembre 2009, 117 fermetures d'entreprises ont été recensées dans les Bouches-du-Rhône.

Souvent de petites structures qui emploient 1 à 4 salariés. La crise ? Certes oui, mais aussi une gestion parfois à remettre en question pour des entrepreneurs peu expérimentés surtout chez les auto-entrepreneurs.

L'année 2010 ne s'annonce pas bien et on peut s'attendre à un effondrement des petites structures.

11 février 2010

SILPRO en liquidation

Réunis à l’Elysée autour de Monsieur Matthieu Louvot, conseiller technique à la Présidence de la République, nous avons appris que SILPRO va vers la liquidation judiciaire mais qu’un projet pour une usine de silicium n’est pas abandonné. Nous regrettons vivement que l’espérance qu’avait fait naître Silpro soit ainsi déçue.

Nous avons par ailleurs été informés par le gouvernement qu’un projet de fabrication de panneaux photovoltaïques par un procédé différent, associant EDF – Energies Nouvelles et l’entreprise américaine First Solar, leader mondial sur ce procédé, pourrait voir rapidement le jour sur la communauté de communes de Moyenne Durance, sur le site de la cassine à Peyruis. Mais rien n’est encore définitivement décidé sur la localisation de ce projet.

Les collectivités locales : commune, communauté de communes, conseil général, Conseil régional, font le maximum pour que le projet se fasse à Peyruis, que ce soit au niveau de l’assistance technique, de la réalisation d’infrastructures, de subventions et exonérations de taxes, conditionnées bien entendu par la création effective d’emplois. Il s’agit d’un investissement de 100 Millions d’Euros, conduisant à la création de 300 emplois, avec une mise en service prévue d’ici la fin de 2010, et la possibilité d’extension ultérieure d’ici quelques années. Nous demandons aux autorités de l’Etat, qui s’y sont engagées, de tout mettre en œuvre pour que la décision finale soit prise rapidement en faveur du projet sur le territoire de la communauté de commune Moyenne Durance.

Par ailleurs, l’annonce du nouveau plan social d’Arkéma est différée au début du mois de septembre.
Nous demandons qu’aucune procédure ne soit lancée tant que nous n’avons pas cette fois la certitude que le nouveau projet se fera et tant que n’ont pas été engagées les négociations avec les syndicats et les collectivités locales pour permettre aux salariés d’Arkéma et des sous-traitants qui le souhaiteraient de pouvoir être embauchés dans la future usine de panneaux photovoltaïques.

Nous demandons à Arkéma de réaffirmer solennellement son engagement de pérenniser le site de Saint-Auban et nous recherchons activement, avec la mission de développement économique et l’appui de l’Etat, d’autres investisseurs pour venir sur la plateforme qui a été réalisée dans la perspective de l’installation de Silpro.

Jean-Louis BIANCO, Député, Président du Conseil général des Alpes de Haute-Provence
Daniel SPAGNOU, Député, Maire de Sisteron
Claude DOMEIZEL, Sénateur

Christophe CASTANER, Vice-président de la Région PACA, Maire de Forcalquier
Patrick MARTELLINI, Maire de Château-Arnoux, Président de la Communauté de communes de la Moyenne Durance
Eliane BAREILLE, Conseillère régionale, Vice-présidente de la Communauté de communes de la Moyenne Durance, Maire de Malijai
José Escanez, conseiller général
Louis COSTA, Maire de Peyruis, Vice-président de la Communauté de communes de Moyenne Durance.

11 février 2010

La faïencerie de Varages en liquidation

La société Varages en Provence a été placé en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Draguignan.

Spécialisée dans la fabrication de faïences de table provencale depuis 300 ans, la société Varages n'a pas réussi à faire face à la concurrence internationale notamment celle de Chine.

Des alternatives sont alors envisagées par la société comme sous forme d'une coopérative qui permettrait de se recentrer sur les ventes du magasin d'usine et ainsi continuer à perpétuer la tradition.




Les braderies par email

Braderies à venir

En direct du forum

11 février 2010

Liquidation judicaire de l'UNM

FLASH :

Le tribunal de commerce a prononcé la liquidation judiciaire de l'Union Naval Marseille (UNM).

L'entreprise a un délai d'un mois pour liquider ses actifs et les salariés, dix jours pour désigner leurs représentants.

Publicité
Publicité
11 février 2010

Les faillites en cascade ...

C'est une information RMC : le nombre d'entreprises qui ont mis la clé sous la porte a augmenté de 30% en un an.

Le CERF (Créateurs d'emplois et de richesse de France), qui rassemble plusieurs milliers de très petites entreprises et de PME, a comparé le troisième trimestre 2008 avec le troisième trimestre de 2007. Un pourcentage qui est même dépassé dans certaines régions, estime la CGPME (Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprises).

Ainsi, au tribunal de commerce d'Angoulème, les dossiers s'accumulent : + 30% d'entreprises placées en redressement, en liquidation judiciaire. En Seine Saint Denis, le tribunal de commerce enregistre une hausse de 40% des entreprises qui se retrouvent en cessation de paiement. Des augmentations historiques, du jamais vu selon les syndicats des PME.

La restauration touchée en premier

Au plus fort de la crise du début des années 90, le nombre de sociétés qui avaient mis la clé sous la porte avait augmenté de 12 %. Aujourd'hui, les prévisions pour la fin de l'année sur un an avoisinent les 30%. Conséquence de la crise, dans un premier temps des secteurs comme la restauration ont été largement touchés et ce sont désormais les fournisseurs qui sont obligés de réduire la voilure et parfois de fermer la porte.

Jean-Eude Duménil, secrétaire général de la CGPME, explique que « ce chiffre est un indicateur et peut nous faire craindre quelque chose pour la suite. La crise actuelle en tout cas y est certainement pour quelque chose. Maintenant, dans les entreprises en cessation de paiement, sans doute que certaines d'entre elles étaient déjà en difficulté. Mais l'augmentation brutale de 30% d'une année sur l'autre montre bien qu'il y a un problème lié à la crise  actuelle.

24 janvier 2010

Les notaires indélicats d'Aix-en-Provence et de Marseille

Trois notaires des Bouches-du-Rhône ont été mis en examen hier à Marseille pour faux en écritures publiques et complicité d'escroquerie en bande organisée.

À l'issue d'une garde à vue qui leur a fait passer deux nuits successives à l'hôtel de police, le parquet de Marseille a pris des réquisitions de mandat de dépôt à l'encontre de Maîtres Jean-Pierre Brines et Cyril Courant, notaires à Aix-en-Provence, et Me Philippe Jourdeneaud exerçant à Marseille.

Leurs cabinets avaient été perquisitionnés le 5 novembre donnant lieu à la saisie par les magistrats de dossiers, ordinateurs et agendas électroniques.

Le juge des libertés et de la détention a placé sous mandat de dépôt Maîtres Brines et Courant, hier soir, tandis que le débat contradictoire impliquant Me Jourdeneaud se déroulait au moment où nous mettions sous presse.

Il s'agit là d'un rebondissement prévisible dans la vaste enquête que conduisent les juges d'instruction marseillais Catherine Lévy et Franck Landou sur les activités d'Apollonia.

Depuis 1997, cette société aixoise avait, partout en France, convaincu des centaines de clients - professions libérales aux revenus aisés- d'investir dans des opérations immobilières, résidences hôtelières ou d'étudiants, en adoptant le statut de loueur en meublés professionnels.

L'alléchante promesse de défiscalisation faite à ces chirurgiens, kinés, dentistes contenait l'assurance d'une opération blanche, "gagnant-gagnant" selon les commerciaux d'Apollonia, les loyers devant couvrir à l'euro près les remboursements de prêts immobiliers.

Lorsque le système s'est effondré, les investisseurs se sont retrouvés face à des remboursements insurmontables, en faillite personnelle et poursuivis par les établissements bancaires.

La moyenne d'endettement des 450 couples victimes regroupés au sein de l'association Asdevilm-Anvi avoisine les deux millions d'euros. D'où leur plainte déposée en juin 2008.

Après les dirigeants d'Apollonia, Jean et Viviane Badache, mis en examen en février dernier, la juge d'instruction a étudié le rôle des officiers ministériels dans ces montages juridico-financiers.

La justice leur reproche d'avoir, par leur intervention en qualité de professionnels du droit, donné du crédit à la construction d'Apollonia dont nombre de dossiers seraient bâtis sur des éléments falsifiés.

La confiance ainsi créée devenant, aux yeux des enquêteurs, l'un des éléments de la manoeuvre frauduleuse. Plusieurs victimes ont effectivement rapporté que la présence de ces professionnels les avait rassurées.

"Il y avait un notaire, des avocats, des fiscalistes, ça paraissait très sérieux", rapporte un médecin des Pyrénées-Orientales.

Les investisseurs ont donc signé des procurations par centaines afin que les notaires procèdent pour eux aux acquisitions et traitent leurs dossiers de prêts auprès des banques. L'instruction a démontré que ces procurations pourraient constituer autant de faux, ayant été signées dans des bars ou des cabinets médicaux et non pas "en l'étude de Maître..." comme le stipulent les documents.

Les dates seraient fausses et des tiers se seraient fait passer pour le notaire dont la présence est pourtant attestée dans l'acte authentique.

Les trois notaires mis en examen hier ont traité un nombre considérable d'acquisitions immobilières dégageant des émoluments allant, selon une estimation de l'association des victimes, de 1,8 million à 12,9 millions selon l'office.

Durant leur garde à vue, ces professionnels du droit semblent avoir reconnu des irrégularités mais se défendent d'avoir apporté du crédit à des opérations d'Apollonia qu'ils auraient su frauduleuses.

Défenseur des parties civiles, Me Jacques Gobert se refuse à commenter ces mises en examen mais se dit "très préoccupé de voir les banques continuer à poursuivre les victimes sur la base de ces actes notariés".

7 janvier 2010

Une affaire de notaire dans les Alpes de Haute-Provence

Dernière nouvelle : un notaire de Forcalquier (dont on ignore le nom pour l'instant) serait impliqué dans un dossier de faux permis de construire au détriment de la Ville.

Il aurait touché 200.000 euros pour cette complaisance. De quoi se payer quelques séjours aux Seychelles ...

L'affaire ? : un supermarché qui veut s'installer à tout prix sur la commune contre la volonté de la Municipalité.

La même affaire a existé voici 8 ans ?

Décidément, tout recommence. Et le notaire dans tout cela ?  At-il été sanctionné ?

Pour l'instant, rien ne paraît contrarier cet officier ministériel qui continue à exercer dans l'impunité.

La Commune poursuit ... paraît-il !

27 décembre 2009

Faux chèques de banque

Escroquerie aux faux chèques de banque

Témoignage d'un internaute


Je viens d'être victime de deux escroquerie sur internet.
J'ai vendu mon véhicule et des biens m'appartenant.
Les deux acheteurs, l'un français, l'autre anglais m'ont payé avec de faux chèques de banque (BNP Parisbas et Bank of Ireland)
Ma banque (Crédit Agricole) a encaissé les chèques et crédité mon compte des sommes correspondantes sans vérifier la validité des chèques Elle n'a pas mis en place les procédures interbancaires de vérification.Elle n'a pas assumé non plus son devoir co-contractuel de vigilance et de conseil.
Plus d'un mois après elle m'a débité les sommes créditées, rejeté tous les chèques émis et m'a plaçé en interdit bancaire vis à vis de la Banque de France.
Aucune réponse à cinq courriers que je leur ai envoyé.
J'ai perdu définitivement 15.000 € et je me trouve dans une situation très difficile.
La banque me charge 2750 de frais de rejet et de pénalités libératoires
J'ai bien sûr porté plainte comme il se doit.
Silence radio total de la part de ma banque.
Vous est-il arrivé le même problème ?
Avez-vous des conseils à me donner ?

Merci de votre aide.

Simon


27 novembre 2009

La Chambre des Notaires des Bouches-du-Rhône dans le colimateur

Liste, non exhaustive, des sinistres causés par les Notaires

Saladini, Tatoni, Fiora et Sabatier

sous réserve de nouvelles « découvertes »

è Fautes professionnelles, involontaires et « non-involontaires », et volontaires. 

Couvertes par l’assurance MMA

è Complicité de certains membres de l’assurance MMA pour certains de ces actes frauduleux commis par ces notaires.

è Actes motivant des dépôts de plaintes au pénal, avec constitution de partie civile.

è Marc SALADINI, en tant que notaire, 89, avenue du Prado 13008 Marseille,

Pour

Fautes professionnelles « non-involontaires » :

-          Absence de dépôt de DIA pour l’affaire du Bd National- Marseille.

-          Rétention de documents (compromis).

-          Absence de déclaration de sinistres.

Fautes volontaires :

-          Détournement de fonds et de dépôts de garantie

è Pascal TATONI, en tant que notaire associé de SALADINI, il est conjointement responsable des fautes de ce dernier.

è Jean- Jacques FIORA, en tant que président de la Chambre des Notaires des BDR en 2004,

Pour

Fautes professionnelles « involontaires » :

-          Absence de contrôle annuel efficace des comptes des notaires (SALADINI).

Fautes professionnelles « non-involontaires » :

-          Incompétence à instruire et à étudier les comptes suite à ma plainte.

Fautes volontaires :

-          Absence de déclaration de sinistres.

-          Absence de conseil et d’informations relatives aux sinistres (divulgation du nom et adresse de l’assurance).

-          Influences, collusions, chantage, menace, etc.

è Bernard SABATIER, en tant que premier secrétaire de la Chambre des notaires des BDR en 2004,

Pour

Fautes professionnelles « involontaires » :

-          Absence de contrôle annuel efficace des comptes des notaires (SALADINI).

Fautes professionnelles « non-involontaires » :

-          Incompétence à instruire et à étudier les comptes suite à ma plainte.

Fautes volontaires :

-          Absence de déclaration de sinistres.

-          Absence de conseil et d’informations relatives aux sinistres (divulgation du nom et adresse de l’assurance).

-          Influences, complicité des agissements crapuleux de FIORA, etc.

                           

             En tant que notaire, 1, avenue de la Résistance   13410 Lambesc

Fautes professionnelles « non-involontaires » :

-          Mauvais dépôt de DIA

-          « Oubli » du dépôt de DIA

-          Fausse déclaration aux hypothèques

Fautes volontaires :

-          Complicité des agissements avec FIORA

-          Refus d’épuration des comptes pour l’acquisition de Gardanne

-          Refus de remboursement du solde pour l’acquisition de Gardanne

-          Diffamation

-          Refus de déclaration des sinistres causés par ses fautes

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Le Journal des Affaires et du Commerce
Publicité
Publicité